dimanche 3 juillet 2011

Chapitre 2 : "Quand une Fleur se fane".

La plupart des personnages appartiennent à Masami Kurumada. Le personnage narrateur Cheshire est le personnage du chat d'Alice aux pays des merveilles de Lewis Caroll.

 Les dieux et déesses : Perséphone, Amphitrite, Héra, Déméter et Hermès appartiennent à la mythologie grecque  seul leurs description m'appartiens.

Le voleur Genesis appartiens à l'univer de Square Enix, il s'agit de Genesis Rhapsodos de Final Fantasy VII Crisis Core.

Le voleur Childérich appartient au jeux Suikoden V.

Les personnages inventés par moi : Delphin, marina du dauphin inspiré du dauphin qui enleva Amphitrite dans la mythologie grecque, les voleurs au service de Hermès: Anro , Lenwë, Mattew, Asriel, Anarisse, Tamal et l'animal de compagnie d'Amphitrite qui dévore les servantes.
S'il vous plaît veuillez ne pas prendre/copier ses illustrations, ni les personnages que j'ai pu inventées pour le bien de l'histoire.

L'illustration ci-dessous représente Perséphone et en fond c'est Hadès. 

Chapitre 2

Quand une fleur se fane.


    Elle avait attendu des heures seule à pleurer, dans cette grande salle froide avec pas un seul mégalodon du nom de Squally pour la consoler elle. Elle avait pu ainsi admirer le mobilier de la salle de réception dans laquelle elle se trouvait. C’était une grande salle dont les murs étaient en pierre grise, et qui avait un mobilier ancien. La plupart des meubles dataient de l’époque du Moyen Âge et étaient tous en bois très massif et surtout très couteux. Il y avait par ci par là des teintures décorées avec des motifs complexes au fil doré, suspendues aux murs et qui descendaient jusqu’aux sol. Des chandeliers étaient accrochés aux murs. Nous avions beau être au vingt et une unième siècle, dans cette demeure les habitants ne connaissent pas l’électricité et s’éclairent à l’ancienne, à la bougie.

Nous disions donc dans l’épisode précédent (l’introduction : les chapitres 1, 2 et 3 se passent quasiment au même moment) que dans cette salle la Déesse attendait son cher et tendre assise à une table, pour fêter leur anniversaire de mariage.
Cette table était bien grande elle faisait dix mètres de long et encore ce n’était pas la plus grande car sachez que la salle actuelle où se trouve la Déesse n’est accessible qu’aux spectres les plus hauts gradés (Hadès lui-même, les trois Juges et parfois les Dieux Jumeaux, quand ces fainéants veulent bien quitter leur quartiers à Élision bien sûr).
Il existait donc une autre salle de réception dans le palais d’Hadès, plus grande et qui permettait d’accueillir tout le gratin des Enfers.

Perséphone se trouvait donc dans un décor de vieux château fort du Moyen Âge, un château fort plus germanique que Français.
Vous allez sûrement me dire qu’Hadès est Grec et que de ce fait il devrait vivre dans un temple en marbre comme Poséidon, avec un mobilier datant de l’Antiquité. Je vous rassure tout de suite c’est le cas ! Mais vous vous souvenez comme moi qu’Hadès possédait un pied à terre en Allemagne, un somptueux château où vivait Pandore, somptueux château qui fut d’ailleurs détruit lors de la Guerre Sainte par ces bourrins de chevaliers d’Athéna (Aucune délicatesse ces gens je vous jure, aucun respect pour le si beau patrimoine Allemand !)
C’est de là que vient le mobilier, Hadès à réussi à sauver quelque meubles et comme le Dieu des Enfers déteste gaspiller il s’est dit qu’il allait décorer son palais des Enfers avec ce mobilier.

Perséphone avait donc attendu des heures jusqu’à ce qu’elle finisse par s’endormir de fatigue à force d’avoir trop pleuré, la tête posée au creux de ses bras sur la table. Ce ne fut pas Hadès qui vint la réveiller d’un doux baiser, comme dans les contes de fées où la princesse est toujours réveillée à la fin par le baiser d’un prince charmant. Non ! Ce fut la personne chargée de l’entretien de la salle qui réveilla sa Déesse en lui demandant si elle pouvait à présent faire le ménage. La Déesse acquiesça et s’excusa auprès de la pauvre fille pour l’avoir retardée alors que celle-ci ne faisait que son travail. Elle sortit donc de la salle.

Elle marcha d’un pas incertain, les yeux rivés au sol, ne regardant pas où elle allait, elle heurta ainsi violemment quelque chose de dur et perdit l’équilibre. Elle serait probablement tombée la tête la première sur le sol en pierre si une main secourable ne l’avait pas rattrapée à temps. La Déesse releva les yeux le cœur aux bord des lèvres, espérant fort voir son prince charmant aux cheveux d’ébène et aux yeux aussi verts que deux lacs profonds, hélas ce sont deux orbes d’un bleu aussi sombre que la nuit qui lui firent face.

_ Majesté, allez-vous bien ? Fit Eaque du Garuda, car c’était bien lui, l’un des fidèles juge des Enfers. Il releva Perséphone et l’aida à tenir sur ses pieds, celle-ci lui répondit la tête basse dans un murmure:

_ Oui, merci.

Le Garuda détailla sa Déesse et remarqua les yeux rouge et la mine tristounette de sa Reine, il s’apprêta à questionner sa Déesse mais il n’eut pas le temps.

_ Eaque que fais-tu ? Dépêche toi on est débordés, on a eu une guerre civile en Afrique avec pour résultat plusieurs centaines de morts, avec la grippe qui court aux Enfers, on sera bientôt débordés ! Déjà qu’on a Gordon, Sylphide et Pharaon de cloués au lit et Rune qui commence à tousser, il ne manquerait plus que Charon ou l’un de nous trois pour fermer boutique !… Oh ! Votre Majesté veuillez m’excuser je ne vous avais point vue. S’exclama Minos en remarquant Perséphone.



_ Veuillez m’excuser mais je me dois de kidnapper mon collègue, les Enfers sont sans dessus-dessous avec ce virus. Faites attention à vous ma Reine, il serait fort dommage que vous l’attrapiez. Sur ce nous allons nous retirer ma Reine, au revoir ! Fit le juge du griffon tout en tirant son collègue par la peau du cou.
Collègue qui se démenait pour le faire lâcher prise, il avait bien vu que sa Déesse n’allait pas bien et il aurait bien voulu savoir ce qui ce passait. Non ! Il se dit que quelque chose de grave se tramait.


Perséphone regarda les Juges disparaître au coin du couloir, elle continua à marcher se dirigeant vers le bureau de son mari. Devant la porte de celui-ci elle toqua et entra. Hadès était là, derrière son bureau examinant des documents provenant sûrement des différentes prisons. La Déesse appela son mari :

_ Hadès ?

_Hm ?

_ Je voudrais te parl…

_ Pas maintenant Perséphone, je suis désolé, j’ai beaucoup de travail. Fit il sans lever les yeux des documents.



_ D’accord. Fit la Déesse dans un soupir de tristesse elle sortit du bureau non sans lancer un dernier regard à son époux.

De retour dans le couloir elle resta accoudée à la porte quelques minutes jusqu’à ce qu’elle se décide elle aussi à se changer les idées. Elle disparue dans une pluie d’étincelles et de pétales de fleurs.

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